Rima Maita, rédactrice en chef du service Moyen-Orient et Afrique de l'agence de presse internationale Sputnik, Rabah Hacini, directeur de l’information de l'agence Algérie Presse Service, Louis-Philippe Mbadinga, rédacteur en chef de l’Agence gabonaise de presse, Festin Ntiyumvamabwire, directeur du quotidien Le Renouveau du Burundi, Séverin Alega Mbele, chef de département des affaires gouvernementales et diplomatiques de la Cameroon Radio Television, Clémentine Lokonon, chef du service des études et de la coopération de l’Office de radiodiffusion et télévision du Bénin, et Rassin Vannier, rédacteur en chef de la Seychelles News Agency, ont participé à la discussion.
La table ronde était animée par Tarek Hafid, correspondant de l'agence Sputnik en Algérie. Anastasia Aliamovskaïa, spécialiste en chef de la direction de la coopération internationale de Sputnik, a co-animé l’événement depuis Moscou.
Au cours de la discussion, les participants ont évalué les perspectives du deuxième sommet Russie-Afrique.
"Pour le sommet qui s’annonce, je crois que pour les pays africains c’est l’occasion de s’ouvrir à cette coopération intense que la Russie établit avec l’Afrique, de montrer ce que cette coopération fait de bien au-delà de ce qu’on peut dire ou penser", a déclaré le Camerounais Séverin Alega Mbele.
En outre, les participants ont exprimé leur opinion sur le rôle des médias dans le développement des relations interétatiques, et en particulier au sujet de la lutte contre la diffusion de fausses nouvelles.
Rabah Hacini de l'agence Algérie Presse Service a proposé de créer un mécanisme commun entre les médias russes et les médias africains pour discuter de la lutte contre les fausses nouvelles, qui, selon Hacini, pourraient "sérieusement affecter les projets de partenariat entre l'Afrique et la Russie".
Louis-Philippe Mbadinga, rédacteur en chef de l’Agence gabonaise de presse, s'est dit préoccupé par l'état actuel de la communication médiatique, qui a le caractère d'une guerre de l'information:
"Il y a aujourd’hui une sorte de guerre de l’information. [...] Il est important pour nous, les agences africaines, les médias africains, de coopérer avec les agences russes pour pouvoir à ce niveau-là essayer d’équilibrer le point de vue. [...] Ce sont des axes de coopération dans le domaine médiatique que nous pouvons avoir avec les médias russes pour montrer aux Africains ce qu’est autrement la Russie et pour montrer aux Russes ce qu’est autrement l’Afrique".
Rima Maita, rédactrice en chef du service Moyen-Orient et Afrique de l'agence de presse internationale Sputnik, a résumé: "Nous avons entendu les discours des représentants de différents pays africains, et le message était le même: +Apprenons à mieux nous connaître et intensifions la coopération+. C'est un signe de confiance et nous l’apprécions. Aujourd'hui, nous sommes 6-7 personnes qui voulons la même chose, et demain nous serons des centaines, et c'est déjà une condition préalable à la réussite du deuxième sommet Russie-Afrique."
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