Les Seychelles demandent la cessation immédiate des hostilités entre israéliens et palestiniens
Les Pompiers israéliens éteignent une usine de combustion touché par une roquette tirée depuis la bande de Gaza le 28 Juin 2014, dans une zone industrielle dans la ville de Sderot (DAVID BUIMOVITCH / AFP)
(Seychelles News Agency) - Les Seychelles condamnent l'escalade du conflit et appellent toutes les parties à s'abstenir d’avoir recours à d'autres attaques.
« Nous déplorons la perte de vies humaines, et nous appelons à une cessation immédiate de l'hostilité, qui sape tous dialogues constructifs pour parvenir à un règlement global de la paix » déclare le ministère des Affaires étrangères des Seychelles dans un communiqué adressé à la SNA.
« Les Seychelles soutiennent la solution deux États, fondés sur les frontières définies, en 1967, par de nombreuses résolutions de l'ONU sur la question » poursuit le communiqué .
Historiquement les Seychelles ont de bonnes relations diplomatiques avec les deux l'État de Palestine, les palestiniens et avec l'État d'Israël.
Les Seychelles ont soutenu le statut de la Palestine d'observateur, non-membre quand la résolution a été déposée à l'Assemblée générale des Nations Unies, en 2012.
Les deux pays ont des ambassadeurs accrédités à Victoria.
Sur le terrain l'armée israélienne a lancé dans la nuit de jeudi à vendredi une opération terrestre dans la bande de Gaza.
D’après l’AFP, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a déploré le déclenchement de cet assaut terrestre et demandé à Israël d'agir "bien plus pour faire cesser les pertes civiles", alors que vendredi matin, au onzième jour de l'opération d'Israël contre le Hamas, le bilan se montait à 258 morts palestiniens.
Le président palestinien Mahmoud Abbas, qui a rencontré jeudi son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, a déploré que l'offensive terrestre allait causer "davantage d'effusion de sang" et compliquer les efforts pour mettre fin au conflit dans l'enclave, a dit l’AFP.
Sur la même longueur d'onde, le secrétaire d'État américain John Kerry, dans une conversation téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, "a mis l'accent sur la nécessité d'éviter une nouvelle escalade et demandé que le cessez-le-feu de 2012 soit restauré dès que possible en réitérant son accord avec l'initiative de paix égyptienne", selon le Département d'État.