(Seychelles News Agency) - Les autorités locales ont ouvert une enquête à la suite d'un incident où un boutre iranien transportant 14 membres d'équipage a pris feu et a coulé dans les eaux Seychelloises. 

Selon un communiqué de la police des Seychelles, l'incident s'est produit à l’aube, mardi matin. 

"L'incident s'est produit quelques heures après que le boutre, soupçonné d'être impliqué dans des activités de contrebande de drogue dans nos eaux, a été escorté à Mahé après avoir été abordé par des agents locaux", a indiqué le communiqué. 

Le communiqué indique que la saisie a eu lieu au cours d'une opération spéciale conjointe des agents des stupéfiants de la police des Seychelles et de la garde côtière des Seychelles. 

Tous les membres d'équipage ont été secourus par le navire de patrouille de la garde côtière des Seychelles - Topaz - et il n'y a eu «aucune victime ». 

Photo : Pendant ce temps, les membres d'équipage iraniens sont gardés à l'ancienne base de la garde côtière des Seychelles à Bois de Rose, dans la banlieue de Victoria. (Jude Morel) Photo License: CC-BY

La SNA a contacté le Bureau de lutte contre les stupéfiants (ANB) de la police des Seychelles pour plus d'informations mais n'a reçu aucune information supplémentaire sur l'incident. 

Pendant ce temps, les membres d'équipage iraniens sont gardés à l'ancienne base de la Garde côtière des Seychelles à Bois de Rose, à la périphérie de Victoria, la capitale. 

En janvier de cette année, la Cour suprême des Seychelles a condamné deux ressortissants iraniens à la prison à vie pour importation d'héroïne et d'opium. Les deux condamnés - Emam Bakhsh Tarani et Hattam Mothashimina - ont été reconnus coupables de quatre infractions en vertu de la loi sur l'abus des stupéfiants.  

Les deux condamnés ainsi que neuf autres ressortissants iraniens ont été arrêtés à bord d'un boutre en avril 2016 dans le cadre d'une opération conjointe de la Garde côtière des Seychelles et du Bureau de lutte contre les stupéfiants. 

Les onze Iraniens ont été accusés par le système judiciaire seychellois de diverses infractions liées aux drogues contrôlées, mais faute de preuves suffisantes, huit d'entre eux ont été disculpés. 

Au moment de leur arrestation, en 2016, l'agence anti narcotique des Seychelles, un archipel de l'océan Indien occidental, avait déclaré que l'on ne savait pas d'où venait le navire. On croit que les drogues provenaient de la côte de Makran, entre l'Iran et le Pakistan, une route utilisée pour transporter des stupéfiants destinés à la côte de l'Afrique de l'Est, et qui était destinée à la Tanzanie.