Les Seychelles mettent la problématique des PEID au cœur des débats du Mouvement Non-aligné
(Seychelles News Agency) - Des délégations de près 80 pays étaient réunies mercredi à Alger la capitale de l’Algérie, pour participer à la 17e Conférence des pays du mouvement non aligné.
Le mouvement des non-alignés est une organisation internationale regroupant 120 États, qui se définissent comme n'étant alignés ni avec ni contre aucune grande puissance mondiale.
En effet, ce mouvement né durant la Guerre froide visait à regrouper les états qui ne se considéraient pas alignés ni sur le bloc de l'Est ni sur le bloc de l'Ouest.
La délégation des Seychelles à la conférence était conduite par Jean-Paul Adam, ministre des Affaires étrangères et André Pool, Vice- Président de l’Assemblée Nationale.
Le thème de la rencontre était , « Solidarité renforcée pour la paix et la prospérité ».
Dans son intervention lors des débats, le ministre Adam a souligné l’urgence de renforcer le cadre de soutien aux PEID :
« En septembre prochain à Apia, Samoa, aura lieu la troisième Conférence internationale sur les Petits États insulaires en Développement : une occasion que les Seychelles comptent voir agir de nouveau la solidarité de notre groupe, quand il s’agira de focaliser l’attention du monde sur les Petits États insulaires en Développement : notamment sur leurs spécificités, leur vulnérabilité, pour’obtenir une reconnaissance effective de ce qui constitue leurs particularités et les besoins qui en découlent », a-t-il dit.
Il a mis l’accent sur l’importance de la coopération inter- régionale de la sécurité maritime, et a souligné la contribution décisive des Seychelles dans la réduction de l’impact de la piraterie dans l’océan Indien et dans la stabilisation de la Somalie, en partenariat avec la communauté internationale.
l’économie Bleue était également au cœur de l’intervention du ministre Adam et dans ce contexte, il a estimé que ce concept était un outil indispensable non pas pour les PEID exclusivement, mais aussi pour tous les États qui dépendent de l’océan pour leur commerce, leur sécurité alimentaire et leurs ressources énergétiques, bref pour le bien-être de l’humanité.
Il a sollicité l’appui du mouvement pour mieux développer ce concept dans l’architecture du développement durable :