«Innovant et professionnel»- Maxim Behar, le co-créateur de la Seychelles News Agency souhaite à la SNA un joyeux 1er anniversaire
Maxim Behar, consul honoraire des Seychelles en Bulgarie et Co-créateur de la Seychelles News Agency (M3 Communications Group)
(Seychelles News Agency) - Exactement un an après sa création, la Seychelles News Agency a conquis plus de 300 000 utilisateurs uniques dans le monde et a reçu plus de 1,1 millions de visites.
La Seychelles News Agency a officiellement été lancée le 22 Avril 2014. C’est le premier service d’informations en ligne aux Seychelles, un archipel de 115 îles dans l'océan Indien occidental avec une population de 90 000 personnes.
Maxim Behar, consul honoraire des Seychelles en Bulgarie et propriétaire d’une agence de communications «M3 Communications Group» a initié le concept de ce service en ligne. Lors d'une visite officielle en Novembre 2013, il a présenté l'idée au président des Seychelles James Michel en proposant d’offrir le logiciel et le développement du site internet de l'agence aux Seychelles.
L'agence d’informations est financée par le Département du service de presse du pays qui est dirigé par l’attachée de presse principale du Bureau du Président, Srdjana Janosevic.
Behar a été nommé consul honoraire de la République des Seychelles en Bulgarie en Juillet 2004 par le Président des Seychelles James Michel. Il a récemment célébré ses dix ans de fonction en tant que consul à titre volontaire.
Le service d’informations en ligne offre aux lecteurs du monde entier des informations pertinentes et des actualités sur les Seychelles, avec une équipe éditoriale dirigée par les coéditeurs Sharon Uranie pour la rubrique anglaise et Rassin Vannier pour le français.
La Seychelles News Agency écrit pour un public mondial et a pour mission de sensibiliser ses lecteurs sur les Seychelles et ses habitants dans la communauté mondiale. Elle permet également de positionner les Seychelles au niveau régional et international comme un petit Etat insulaire en développement qui possède une expérience unique en matière de développement social, économique et culturel.
La SNA a interviewé Behar par courriel pour savoir ce qu'il pense de la manière dont le projet a évolué aux Seychelles.
SNA : la Seychelles News Agency était votre concept et vous avez aidé à développer le site Web – Que ressentez-vous à présent, un an après avoir vu la manière dont l'agence a progressé?
MB : C’est incroyable. Dès le début, j’ai véritablement et vigoureusement cru dans ce projet, mais ce que nous pouvons voir aujourd'hui, après seulement un an de travail acharné et de journalisme engagé a dépassé de loin toutes mes attentes. Le résultat le plus important est le fait que maintenant, nous, petites îles des Seychelles, avons à présent l'une des agences de presse les plus innovantes et professionnelles d’Afrique.
Bien sûr, il y a encore beaucoup à faire, pour améliorer et pour progresser, mais les bases sont vraiment solides et à partir de maintenant nous ne pouvons que nous développer davantage. C’est extrêmement important, qu’à travers la Seychelles News Agency le monde entier soit beaucoup mieux informé au sujet de notre beau pays. De plus tous nos accomplissements sur les différentes îles seront connus dans le monde entier de manière fiable et rapide.
Célébrant le lancement de la SNA l’année dernière : (de gauche à droite) Rassin Vannier coéditeur pour la section en Français, Maxim Behar, consul honoraire, Sharon Uranie coéditeur pour la section en anglais, le ministre Jean Paul Adam et la Directrice du service de Presse du Bureau Présidentiel, Srdjana Janosevic. (Seychelles News Agency ) Photo License: CC-BY |
SNA : Selon vous, quel a été le point fort de l’agence SNA ?
MB : Selon moi – c’est la fiabilité des nouvelles et le fait qu’à chaque fois toutes les opinions et points de vue possibles soient pris en compte. Ceci est d'une importance cruciale dans le journalisme moderne.
SNA : D'un point de vue des relations publiques, croyez-vous que l'agence est un bon ambassadeur des Seychelles pour les lecteurs internationaux (même si parfois il y a de mauvaises nouvelles)?
MB : Elle n’est pas seulement un bon Ambassadeur pour les Seychelles, elle est tout simplement le parfait Ambassadeur. Aujourd'hui - en particulier avec les réseaux sociaux et les moyens modernes de communications, le monde est tellement transparent que nous ne pouvons rien cacher. Et c’est aussi la raison pour laquelle le monde est bien meilleur aujourd’hui qu’il y a dix ans - je dis toujours que tout ce qui est transparent est éthique.
Nous ne devrions pas avoir peur des « mauvaises nouvelles » - elles se produisent tous les jours et partout dans le monde. Si [vous], à la Seychelles News Agency êtes assez professionnel, rapide et juste – il est préférable de couvrir toutes les actualités - bonnes ou mauvaises – et expliquer ainsi au monde [les actualités], pour éviter aux amateurs de mal les interpréter.
SNA : Que diriez-vous aux critiques qui préféreraient qu'il n'y ait que des bonnes nouvelles mises en ligne au sujet des Seychelles?
MB : Encore une fois, selon moi, c’est absurde. Si nous ne couvrons pas toutes les actualités, c’est ainsi que nos lecteurs ne nous feront plus confiance. Vous devez toujours garder en mémoire qu’en réalité, nous ne vendons pas des informations, des opinions ou des commentaires. Nous vendons de la confiance et si nous ne couvrons pas les actualités, telles qu’elles sont, les lecteurs ne nous feront pas confiance.
D'après mes observations, le profil du lectorat de la Seychelles News Agency a augmenté de manière très stable, ce qui signifie que les gens nous font confiance et que nous devons simplement poursuivre dans cette bonne direction - être réaliste, rapide et professionnel.
SNA : Comment pensez-vous que l’agence pourrait encore progresser – quelles sont les autres étapes que vous pensez qu'elle pourrait réaliser de manière réaliste dans les prochaines années?
MB : Nous devons investir beaucoup plus les réseaux sociaux dans la promotion de nos actualités et ce serait bien de voir plus de support vidéo ... je recommande fortement d’augmenter la partie commentaire de l'agence. [Les Seychelles] sont un petit pays, que très peu de personnes comprennent ... [ils] la voient seulement comme une destination touristique.
C’est pour cette raison que les journalistes de la SNA doivent avoir un groupe de commentateurs locaux, qui partagent leurs opinions sur les principaux et plus importants événements de l'île.
Ce serait également bon d'avoir des interviews intéressantes avec des gens intéressants – en partant des décideurs influents et des experts, aux pêcheurs ordinaires et entrepreneurs. Ce sera le meilleur moyen pour permettre à nos lecteurs de mieux comprendre notre pays.
SNA : En conclusion, quels sont les conseils ou encouragements que vous souhaitez transmettre aux auteurs et aux éditeurs de la SNA?
MB : Juste être des professionnels - indépendants, honnêtes et des professionnels responsables. Un de mes dictons préférés, que j’ai sur un de mes T-shirt est « parler ne coûte rien, la liberté d'expression a un prix. »
De nos jours, avec les réseaux sociaux la liberté d'expression est partout, le plus important pour nous c’est de le faire sérieusement et de manière responsable. Bonne chance !