La réunion d'IORA aux Seychelles aborde le cadre d'une coordination efficace de la recherche et du sauvetage
Un avion Dornier de la Seychelles Air Force prenant part à une opération de recherche et de sauvetage en juillet 2020. (Armée de l'air des Seychelles)
(Seychelles News Agency) - Les responsables des opérations de recherche et de sauvetage, de la gestion des catastrophes et des services d'assistance maritime dans l'Océan Indien occidental se réunissent aux Seychelles afin de mieux coordonner leurs efforts pour faire face aux catastrophes maritimes.
Lors d'un atelier de quatre jours organisé à l'hôtel Story sur l'île principale de Mahé, des participants des garde-côtes des Seychelles (SCG), de l'autorité de l'aviation civile des Seychelles (SCCA) et de la division de gestion des risques de catastrophe (DRMD) rencontrent leurs collègues des Comores, de France, d'Iran, du Kenya, de Madagascar, de Maurice et du Mozambique afin de mettre en place un cadre de collaboration en matière de sécurité et de sûreté maritimes de l'Indian Ocean Rim Association (IORA).
L'autorité australienne de sécurité maritime (AMSA) apporte son expertise dans le cadre de l'exercice de simulation financé par le gouvernement australien.
L'exercice portera principalement sur les aspects pratiques de la formation, "même s'il y aura de la théorie, il s'agira surtout de visites et d'exercices", a expliqué le chef de l'Autorité de sécurité maritime des Seychelles (SMSA), le capitaine Joachim Valmont.
L'océan Indien est une zone de transit majeure pour le commerce international, puisque la moitié des porte-conteneurs du monde, un tiers des cargaisons en vrac et deux tiers des cargaisons de pétrole passent par ces eaux chaque année.
S'adressant à la presse lors de l'ouverture officielle de l'atelier, le chef des garde-côtes des Seychelles (SCG), Jean Attala, a déclaré que la taille de la ZEE des Seychelles constitue un "défi pour le pays". L'État insulaire possède une zone économique exclusive (ZEE) de 1,3 million de kilomètres.
"Différents types de navires locaux et étrangers passent dans nos mers, et il arrive que des accidents se produisent", a-t-il expliqué.
"La collecte d'informations concrètes sur l'endroit où un accident a eu lieu ainsi que la coordination d'une mission de recherche et de sauvetage sont des tâches relativement difficiles", a-t-il ajouté.
M. Valmont a ajouté qu'en raison de la vaste ZEE, "si nous devons organiser une opération de recherche et de sauvetage de grande envergure, nous aurons besoin du soutien des pays de la région". En outre, le pays dispose d'une capacité aérienne très limitée pour de telles opérations, à savoir un seul avion.
La réunion aux Seychelles est la première d'une série de deux réunions organisées par l'IORA, la seconde étant destinée aux pays de l'Océan Indien oriental (Australie, Bangladesh, Inde, Indonésie, Malaisie, Maldives et Singapour).
Grâce aux deux ateliers organisés pour les différentes régions de l'Océan Indien, les participants seront en mesure d'identifier les mécanismes en cours qu'ils pourront adopter ultérieurement pour combler les lacunes et les domaines à améliorer dans le dispositif régional de sécurité et de sûreté maritimes.