Les Seychelles plaident lors du sommet " One Ocean Summit " contre les menaces qui affectent les petits états insulaires.
Le président des Seychelles Wavel Ramkalawan lors du sommet " One Ocean Summit " (State House)
(Seychelles News Agency) - Le président des Seychelles Wavel Ramkalawan a plaidé lors du sommet " One Ocean Summit ", contre les menaces qui affectent les petits états insulaires en Développement (PIED).
La rencontre s'est tenue ce vendredi 11 février à Brest, en France.
"La prévalence des conditions météorologiques extrêmes et l'élévation du niveau de la mer menacent nos moyens de subsistance et la survie même de nos îles. Dans ces circonstances, la crise du changement climatique demeure et exige une réponse urgente, cohérente et mondiale. Elle exige également des solutions durables", a déclaré le président Ramkalawan.
Le chef de l’État seychellois a déclaré que « nous avons "un seul océan" qui représente le patrimoine de toute l'humanité et que nous devons lui accorder le respect qu'il mérite ».
C'est le Président français, Emmanuel Macron, qui a ouvert cette première édition du "One Ocean Summit", qui a réuni une douzaine de chefs d'État et de dirigeants de diverses organisations internationales. (State House) Photo License: All Rights Reserved |
Les Seychelles ont décidé de décréter 30 % de son territoire marin en zone protégée, grâce un programme d’échange de la dette du pays.
C'est le Président français, Emmanuel Macron, qui a ouvert cette première édition du "One Ocean Summit", qui a réuni une douzaine de chefs d'État et de dirigeants de diverses organisations internationales.
Cette rencontre avait pour objectif de mobiliser la communauté internationale afin qu'elle prenne des mesures concrètes pour préserver et soutenir un océan sain et durable.
Ce sommet s'est concentré sur plusieurs initiatives nécessaires à une meilleure gouvernance des océans, à la protection des écosystèmes marins, à la lutte contre la pollution, notamment celle du plastique, et à la lutte contre le changement climatique.
Le président Ramkalawan a également évoqué le site d'Aldabra, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, qui n'est pas épargné par les effets de la pollution marine, puisque des milliers de tonnes de déchets plastiques sont rejetés sur le rivage chaque année.
Le président a également insisté sur la mise en œuvre d'une structure de gouvernance appropriée pour les océans et a lancé un appel en faveur de leur utilisation durable.
Après son intervention au sommet, le président Ramkalawan a également accordé une interview à TV5 Monde, dans laquelle il a réitéré la situation critique des PEID face à la pollution marine et à la menace qu'elle représente pour l'existence de l'humanité, tout en exhortant la communauté internationale à agir.