La sentence contre les 3 ressortissants des Seychelles en prison en Égypte sera appliquée d’ici 3 semaines
Le ministère des Affaires étrangères a annoncé que les 3 seychellois qui sont en prison à Qena en Égypte pour trafic de drogue ont perdu leur appel devant la plus Haute Cour de justice de l'Égypte.( Ministère des Affaires étrangères)
(Seychelles News Agency) - Les 3 seychellois qui sont en prison à Qena en Égypte pour trafic de drogue Ronny Jean, Yvon Vinda et Dean Loze, ont perdu leur appel devant la plus Haute Cour de justice de l'Égypte.
C’est ce qu’a annoncé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Les 3 seychellois avaient été condamnés le 7 Avril 2013, par les tribunaux égyptiens à la peine de mort après avoir été reconnus coupables de Trafic de drogue.
Les 3 seychellois, Ronny Jean, Yvon Vinda and Dean Loze ont été arrêtés le 22 avril 2011 dans la mer Rouge après que des policiers égyptiens ont trouvé trois tonnes « de hachis » à l'intérieur de leur bateau.
« Nous avons été informés par le ministère des Affaires étrangères de la décision de la justice égyptienne de maintenir leur décision, on nous a expliqué que la sentence serait appliquée d’ici 3 semaines » a dit Nola Loze joint au téléphone par la SNA.
Nola Lose est la mère de Dean Loze, l’un des 3 Seychellois condamnés pour trafic de drogue.
« Je suis en train de faire les démarches nécessaires pour aller en Égypte voir mon fils, dès que le ministère des Affaires étrangères aura terminé les formalités de visa, et que nous aurons l’autorisation de nous rendre à la prison, j’irai en Égypte» a dit Loze.
Dean Loze, Ronny Jean et Yvon Vinda (Seychelles Nation) Photo License: CC-BY |
Je ne pensais que la justice en Égypte allait effacer leur sentence, a-t-elle précisé, tout en ajoutant qu’elle avait espoir que peut être, il ne maintiendrait pas leur peine capitale.
« Qui sait peut-être Dieu pourrait faire des miracles durant ses 3 semaines » a souhaité Loze.
Le ministère des Affaires étrangères des Seychelles avait précisé dans un communiqué « respecter la souveraineté d'un autre pays, mais avait néanmoins exprimé le souhait que ses citoyens aient le droit à un procès équitable ».
« À cette fin, tout en rassurant les autorités égyptiennes de sa politique de «tolérance zéro» contre le trafic de drogue, le gouvernement a écrit, en 2013, aux autorités égyptiennes pour demander l’annulation de la peine capitale qui n'existe pas dans notre système juridique » poursuit le communiqué.
La décision de l'organe d'appel la plus élevé en Égypte sous-entend que les ordres d'exécution suivront.