Le 4e Sommet de la COI a eu lieu ce samedi aux Comores en présence du président des Seychelles James Michel.
Le président seychellois James Michel s'addressant lors du 4e sommet de la COI (Mervin Marie Seychelles News Agency)
(Seychelles News Agency) - Les chefs d’état et de gouvernement des pays membres de la commission de l’Océan Indien se sont réunis à Moroni, la capitale des Comores pour discuter de l’avenir et des défis de la COI.
« Le 4e sommet de la Commission de l’Océan Indien (COI) s’est penché sur les questions-clés pour son avenir, tels que la connectivité aérienne et maritime, la cause des Petits États insulaires en développement, la sécurité maritime et alimentaire, la création d’un espace économique sécurisé, la création du statut d’observateur », peut-on lire dans un communiqué de la présidence des Seychelles.
Outre le président seychellois, le président français M. François Hollande, le président malgache M. Hery Rajaorimampianina qui assure la présidence en exercice, le Premier ministre mauricien Dr Navin Ramgoolam, et le président comorien Ikililou Dhoinine, l’hôte des travaux, étaient présents à ce sommet.
Photo de famille des présidents et chefs d'état de lors du 4e sommet de la COI (le président Michel à G) (Mervin Marie Seychelles News Agency) Photo license: CC-BY-NC |
Au cours de son intervention le Président Michel a d’abord noté combien les îles de l’Océan Indien partageaient une parenté commune tant sur les plans historiques que culturels et combien leur destin était indissociable étant toutes unies par ce cordon ombilical qu’est l’océan dans lequel elles pourraient trouver leur salut.
«Il regorge d’énormes richesses qui en font une grande zone d’intérêt géostratégique. Bien exploitées, les richesses de notre « Économie bleue » représenteront de réelles perspectives de développement économique de la région. Notre océan pourrait être notre nouvel eldorado énergétique, d’opportunités d’emplois, pour peu que nous lui accordions toute l’attention qu’il mérite. C’est pourquoi nous devons conjuguer nos efforts pour en faire de ce secteur un exemple pour nos économies et de l’économie mondiale», a dit le Michel.
Une déclaration partagée par tous les chefs d’État, notamment le président français, François Hollande, qui ‘est engagé à apporter tout son appui au concept du développement de l’Économie bleue.
Le président Michel s'entretenant avec le président Français François Hollande lors du sommet de la COI (Mervin Marie Seychelles News Agency) Photo license: CC-BY-NC |
« Grâce à la COI nous pouvons mieux valoriser les ressources maritimes…. La France est à vos côtés, prête à discuter avec tous….. en matière de pêche, de tourisme, d’énergies renouvelables, d’exploitation des hydrocarbures…. Il doit y avoir des projets concrets pour l’exploitation des ressources maritimes. La France mettra en œuvre tous les moyens de l’Agence française de développement et apportera son soutien à la politique de coopération pour que nous puissions investir davantage..», a déclare Hollande.
Le président Michel a aussi invité la COI et tous les États membres à ne rien ménager afin de faire valoir la cause des petits États insulaires en Développement à la Conférence de Samoa de septembre prochain.
Dans la déclaration finale de la COI, on peut lire que les membres se félicitent du rôle moteur de la COI dans la préparation d’un plaidoyer autour des défis du développement durable dans l’Indianocéanie, ainsi que de son rôle de porte-parole d’autres pays insulaires d’Afrique et de l’Océan Indien.
Le président seychellois James Michel (Mervin Marie Seychelles News Agency) Photo license: CC-BY-NC |
Mais pour le président seychellois, les États de la COI doivent au premier chef accorder une importance primordiale à la connectivité aérienne et maritime dont la résolution pourrait avoir un impact très positif sur tous les aspects de leur économie.
La COI se félicite des résultats apportés par l’Unité antipiraterie de la COI basée aux Seychelles et souligne l'importance de consolider la dynamique de lutte contre la piraterie maritime ainsi que celle contre l’ensemble des trafics illégaux et criminels.