Les Seychelles testeront en septembre leur plan en cas de catastrophe
Vue aérienne d'une île de l'archipel des Seychelles (Romano Laurence, Seychelles News Agency)
(Seychelles News Agency) - Presque une décennie après le tsunami de 2004, les Seychelles se joindront à d'autres pays du bassin de l'Océan Indien pour participer à l’exercice « Vague ou IOWAVE14 » pour marquer le dixième anniversaire de la catastrophe.
Cela a été décidé récemment, lors de la 9e session du groupe intergouvernemental de coordination du Système d'alerte aux tsunamis de l'Océan Indien, qui s'est tenu à Jakarta, en Indonésie.
Prévu pour le mois prochain, l'exercice impliquera aura comme scénario, une alerte au tsunami qui sera donnée, après un tremblement de terre à Java, en Indonésie.
Une deuxième alerte sera émise le deuxième jour, cette fois avec un tremblement de terre « simulée» qui aura lieu dans le Makran Trench, au sud de l'Iran et le Pakistan.
Les pays de l'Océan Indien qui sont impliqués dans la réalisation de l'exercice ont ainsi pu revoir la mise en place de l’exercice lors d'une réunion qui a eu lieu à Hyderabad, en Inde, plutôt cette année.
Selon la responsable de la communication de la division des gestions des risques et de catastrophes, DR DM,
Regina Prosper, les Seychelles s'attendent à jouer un rôle important dans cet événement, car il marquera le dixième anniversaire du plus important tsunami survenu aux Seychelles, archipel de l'Océan Indien.
«Tous les organismes et les partenaires utiliseront cet exercice pour tester leurs procédures qui ont été conçues pour coordonner les différentes organisations dans leurs plans d'évacuation en utilisant des routes désignées et des points ou abris de rassemblement ", a déclaré Prosper à la SNA.
Un village près de la côte de Sumatra, en Indonésie en ruine après le tsunami qui a frappé l'Asie du Sud est le 2 Janvier 2005 (US Navy Photo/Wikimedia) Photo License: CC-BY |
Personne n'a oublié le 26 décembre, 2004 le tremblement de terre qui s’était produit en Indonésie suivit d’un tsunami qui a atteint les côtes de la plupart des continents bordant l'Océan Indien, y compris les Seychelles.
Quelque 230.000 personnes provenant d'environ 14 pays ont été tuées dans la catastrophe.
Les Seychelles o
nt perdu 3 de leurs citoyens dans le tsunami, et laissé de nombreuses personnes en détresses plusieurs jours à la suite de la destruction de plusieurs infrastructures routières, et des inondations survenues dans les maisons se trouvant sur le littoral.
La préparation aux catastrophes - une entreprise nationale
Prosper a noté que les Seychelles ont parcouru un long chemin en prenant des mesures de prévention contre les catastrophes.
"La plupart de nos partenaires clés telles que la Croix-Rouge, les pompiers, etc. ont un plan bien conçu pour de tels scénarios et leur personnel ont reçu une formation au cours des dix dernières années», a-t-elle dit, tout en ajoutant qu’il reste encore beaucoup à faire pour atteindre 100 pour cent de préparation de la gestion en cas d’urgence dans le pays.
La plupart des trente-six écoles publiques et privées des Seychelles n'ont pas la capacité et les ressources humaines pour répondre aux catastrophes à grande échelle.
Prosper a dit que, pour les aider DRDM a lancé un programme national pour «la protection des écoles et la gestion civile».
«Nous avons d'abord présenté le programme au niveau de l’administration des écoles. Nous avons évalué leur plan d'évacuation et vu, comment les aider ".
Elle a ajouté que des visites régulières sont menées actuellement dans les différentes écoles à travers le pays.
Des exercices de simulation sont menés au niveau des écoles au moins trois fois par an.
En outre, certaines écoles en particulier ceux qui sont situées à proximité des zones côtières, sont également impliquées dans des exercices de simulation intitulées « Indian Ocean Wave » qui aura lieu le mois prochain.
Après la simulation du tsunami en septembre, un exercice d'évaluation sera effectué localement et internationalement pour évaluer les Seychelles et d'autres pays de l'Océan Indien si jamais ils sont confrontés à un autre tsunami.