(Seychelles News Agency) -  

Les Seychelles se rapprochent un peu plus de l'adhésion à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à la suite de la signature du dernier accord bilatéral.

D’après un communiqué du ministère des Finances, les États-Unis furent le dernier pays à conclure un accord avec les Seychelles, qui a été signé le 10 septembre 2014, à Genève en Suisse.

 L’Ambassadeur des Seychelles pour l’Union Européenne  Vivianne Fock -Tave a signé l'accord au nom du gouvernement des Seychelles alors que l'ambassadeur Michael Punke a signé pour les États-Unis d'Amérique.

« Avec la signature de ce dernier accord bilatéral les Seychelles ont surmonté le dernier obstacle vers l'adhésion, de l’organisation mondiale du commerce dans ce qui a été un processus long et ardu, mais néanmoins enrichissant », poursuit le communiqué. 

L’Ambassadeur Vivianne Fock -Tave a signé l'accord au nom du gouvernement des Seychelles avec  l'ambassadeur Michael Punke pour les États-Unis d'Amérique. (Ministère des Finances) Photo License: CC-BY

Pour rappel, les Seychelles ont lancé le processus d'adhésion à l'Omc par des accords bilatéraux.

Depuis lors, les Seychelles ont signé avec l'Union européenne, Maurice, Oman, le Canada, l’Afrique du Sud, le Japon, la Thaïlande et en la Suisse».

Les Seychelles vont maintenant accueillir sa 8e réunion du Groupe de travail à Genève le mois prochain, qui devrait être la dernière, avant l'acceptation formelle dans l'organisation.

L'acceptation devrait être faite lors de la réunion décembre lors du conseil de l'Omc.

Le processus d’adhésion des Seychelles a débuté il y a 19 ans.

Les Seychelles exportent une grande partie de sa production de thon en boîte vers l’Union européenne, qui est son premier partenaire commercial et une petite quantité de coprah (d’huile de coco) au Kenya.

Le principal pilier de l’économie seychelloise est le secteur du tourisme suivi de la pêche.

«Être membre de l'Omc, pour un petit pays comme les Seychelles, c'est avoir la possibilité d'avoir un organisme où l'on peut défendre ses droits en cas de désaccord commercial avec un autre pays», expliquait un négociateur du ministère des Finances.